Exposition vente de Kalamkaris du 13 au 15/12/2013
L’association Comptoirs de l'Inde accueille dans ses locaux :
l’association Toiles d'Amitié Indienne pour une exposition-vente de Kalamkaris et Tissages réalisés par un atelier de femmes en Inde du Sud près de CHENNAI (anciennement Madras).
du vendredi 13/12/2013 au dimanche 15/12/2013 de : 10H à 19H - 60, rue des VIgnoles Paris 20ème
Métro Buzenval
Faisant parti de l'Association des Comptoirs de l'Inde, j'ai été invité à visiter cette exposition, il va s'en dire que je ne pouvais ignorer ladite invitation qui pour moi était un honneur.
Aussi, c'est avec un plaisir non dissimulé et une certaine fierté que j'ai emmené A... à ma suite. Nous en revenons enchanté par l'accueil, le choix et la qualité des produits proposés. J'avais un peu peur de trouver, des toiles avec des motifs folkloriques, des couleurs criardes ou au contraire trop sombres, des thèmes vus mille et une fois. Et non, il y en avait pour tous, mais d'un goût exquis.Les dessins, les scènes représentées, les couleurs tout était délicieux au regard. Et nous nous sommes laissés tenter par quelques pièces.
Petit bémol toutefois, le lieu de l'exposition malgré le plan fourni, n'a pas été pas facile à trouver. En sortant du métro, nous sommes restés un moment à tourner en rond, et il nous a fallu demander à plusieurs personnes ou se trouvait la rue. Une fois trouvée, nous l'avons pris dans le mauvais sens, évidemment et lorsque nous avons enfin trouvé le lieu de l'exposition, nous n'arrivions pas y accéder, l'entrée de l'immeuble étant fermé par un code que nous n'avions pas et nous ne trouvions pas le bouton ou sonner. Bref, un peu le parcours du combattant. Il aurait à mon sens fallu mettre des flèches de l'entrée du métro à l'exposition.
Petite histoire de l'Atelier de Kavali ou sont produits ses oeuvres :
Il y a 30 ans, des religieuses des Missions Etrangères, Soeur Madeleine et Soeur Marie-Joséphine, en charge d'un duisensaire, ont ouvert un atelier pour accueillir des femmes très pauvres, veuves et abandonnées.
Elles ont demandé à Venikota Adiseshu, l'un des dernier artistes de la région, d'enseigner à ces femmes la technique du Kalamkari. "Vous n'y pensez pas, des femmes de rien" a-t-il répondu. Mais il a cédé devant leur insistance, pour constater qu'elles étaient fort capables de relever le défi.
Depuis ce jour, elles sont plus de 60 à l'atelier. La vente de leur production, notamment par l'association Toiles amitié indienne, leur assure une vie décente. Grâce à leur travail, ces femmes ont retrouvé dignité et statut social. Leurs enfants sont scolarisés et elles habitent des maisons "en dur".